Depuis 1995, le Marketing Book décode les comportements de
consommation des Français, en les mettant en perspective avec les stratégies
des acteurs du marché.

TNS Sofres met en ligne le chapitre dédié aux métiers de la
Finance
: assurance, épargne, crédit… Celui-ci analyse en détail les enjeux
marketing des stratégies des banques et des assureurs.

Les composantes de la révolution marketing du secteur sont
les suivantes selon les experts TNS Sofres :

  • Internet et la banalisation des marques. Vouloir « maîtriser
    » sa communication sur le Net est on le sait un leurre, tant les émetteurs et
    les locuteurs y sont nombreux et réactifs. Faute d’écoute et de dialogue, les
    internautes s’épanchent bien vite sur les forums et les blogs, ou pire, sur les
    pages Facebook des marques elles-mêmes, qui n’ont d’autre choix que la
    transparence. Par ailleurs, si les comparateurs ouvrent des portes aux
    prospects et sont à ce titre intégrés aux stratégies commerciales, ils ne sont
    pas sans danger. Les grands noms de la banque et de l’assurance ont fort à y
    perdre en notoriété, identité et en attractivité.
  • M-banking
    et… M-servicing
    . 47% de Français possèdent déjà un Smartphone. En
    attendant leur généralisation, les banques et les sociétés d’assurances ont
    développé des applications. Souvent promotionnelles, elles sont en fait une
    formidable opportunité de « rendre service » aux clients. Les applis de gestion
    de ses finances personnelles en sont une première démonstration.
  • M-payment, enjeu et guerre économique en puissance. A la
    différence de ce que l’on observe dans la majorité des pays dans le monde, les
    acteurs financiers ne sont pas perçus en France comme les plus légitimes dans
    ce domaine. Les géants d’Internet, les opérateurs ou les enseignes pourraient
    leur damer le pion, avec des offres basiques et simples d’utilisation, en
    attendant que les pure players du paiement sans contact (banques et tous les
    organismes financiers) concrétisent leurs promesses. Un marché porteur, dès
    qu’auront été résolues les questions de confidentialité et de sécurité.
  • Le meilleur du numérique et… du contact direct. La
    tentation « économique » serait grande de transformer agences bancaires et
    autres points de contact en espaces technos, remplis de tablettes et autres
    avatars interactifs. Dans les faits, si l’usage d’Internet ne cesse de croître
    dans le domaine financier, les Français restent profondément attachés au
    dialogue avec leurs « conseillers ».