Le Crédoc a lancé une alerte la semaine dernière à propos du vol d’identité. Son étude réalisée auprès de 2000 individus représentatifs de la population française montre que le phénomène concerne près de 210000 personnes par an.
Les usurpations servent notamment à tromper les banques, obtenir des aides sociales, un permis de conduire ou la nationalité française. Le préjudice d’un vol d’identité est très concret et les conséquences sont très traumatisantes pour les victimes : démarches administratives et judiciaires, coûts supplémentaires générés par cet imbroglio (médecin, frais postaux), interdiction bancaire, perte d’emploi voire emprisonnement sont quelques exemples de ces tracas.
Une société a pris la mesure de ce péril : Gemalto. En lançant son site justaskgemalto.com, consacré à la sécurité numérique, Gemalto permet à tous les internautes de se renseigner et d’adopter les bons comportements.
En effet, les nouveaux usages créés par les nouvelles technologies suscitent des interrogations sur la sécurité des données : Comment garantir la sécurité de mes transactions bancaires, chez le commerçant ou sur Internet ? Comment s’assurer que je puisse récupérer mes données personnelles si jamais je casse, je perds ou que l’on me vole mon téléphone portable ? Comment protéger l’accès à
mes données sur mon ordinateur personnel ou professionnel ? Pour chaque usage (les achats en ligne, la navigation sur internet, l’utilisation du mobile…) , le site décrit les solutions à mettre en oeuvre pour se protéger au mieux.
Comme Gemalto, les banques devraient prendre ce risque en compte comme le font leurs homologues anglo-saxons. L’inquiétude avérée des français et le préjudice restant à la charge en cas de vol d’identité sont deux arguments forts pour l’insertion d’une offre dans la gamme des services bancaires.
J’espère que la législation va vite évoluer, car personne n’est à l’abri d’une usurpation.