En 2020, l’écologie est devenue l’une des sources de préoccupation majeure des populations. Respecter la planète et l’environnement est au cœur des ambitions des Français. En ce sens, nombreuses sont les banques traditionnelles et les néobanques à s’orienter vers une démarche plus verte. Et si concilier économie et écologie était possible ? Tour d’horizon des différentes initiatives en faveur de la planète.
Green-Got, la néobanque verte
Green-Got est une néobanque qui compte bien changer le monde et lutter contre le réchauffement climatique. Sa promesse ? Un « compte de 100 % décarboné » et de l’épargne écologique. Autrement dit, la banque s’engage à ne pas financer d’énergie fossile ou d’industries polluantes avec l’argent de ses clients. A contrario, les sommes épargnées sont investies dans des projets en faveur de la transition écologique. À cela s’ajoute un système d’épargne engendré par chaque paiement. Les clients ont la possibilité d’arrondir leurs achats pour mettre des centimes de côté, afin de reconstruire les forêts en replantant des arbres. En termes de fonctionnement, Green-Got est accessible sur mobile et ressemble fortement à une néobanque classique. En revanche, ses ambitions sont différentes, ce qui change tout pour la planète.
Bunq, la néobanque qui repeuple les forêts
Tout comme Green-Got, Bunq est une néobanque qui a aussi à coeur de préserver les forêts. Cependant, son fonctionnement est différent. Chez Bunq, les clients contribuent à planter un arbre tous les 100 € dépensés avec leur carte bancaire. La méthode est simple : la néobanque s’engage à planter des arbres au fur et à mesure que ses clients dépensent de l’argent. Ainsi, chaque utilisateur change le monde sans modifier ses habitudes. Dès lors, l’empreinte carbone de leurs achats est compensée par cette bonne initiative. Bunq repose sur un principe gagnant-gagnant : l’économie se développe, tout comme les forêts. De même, toujours dans une démarche écologique, la carte Metal de Bunq est conçue en acier inoxydable, utilisant 50 % de plastique de moins qu’une carte bancaire standard, et affichant une durée de vie 50 % plus longue.
Onlyone, le compte des citoyens durables et écoresponsables
Parce que les banques françaises ont une empreinte carbone colossale et que la majeure partie d’entre elles continue de soutenir activement les investissements dans les énergies fossiles, Onlyone a décidé de changer de cap. Dans cette néobanque, l’argent épargné n’est pas investi en bourse. Ainsi, les clients ont la certitude qu’ils ne financent pas d’activités polluantes. Chez Onlyone, l’argent reste propre et cantonné à la banque, afin que vous ne financiez pas indirectement des activités que vous ne cautionnez pas. De même, pour une meilleure prise de conscience collective, Onlyone classe les dépenses par impact environnemental. Ainsi, elle fournit aux consommateurs des moyens d’agir pour consommer mieux et plus vert. Enfin, Onlyone s’engage à reverser tous les mois un euro par client et 10 % de ses bénéfices au profit de projets à impact positif sur la planète.
Helios, la néobanque qui dépollue
Helios affiche une ambition forte : « Créer un nouveau modèle bancaire transparent et durable, et développer une économie respectueuse de la planète ». Ainsi, chez Helios, aucun euro ne finance des entreprises qui représentent un risque pour l’environnement ou la biodiversité. A contrario, Helios s’implique dans des projets en faveur de la transition écologique. Les énergies renouvelables, l’agriculture régénérative, l’économie circulaire, les productions locales ou le recyclage sont autant de domaines soutenus par Helios. En ce sens, la néobanque s’engage à publier publiquement la destination de l’épargne de ses clients. Chaque utilisateur d’Helios peut ainsi accéder à une liste précise des projets financés avec son argent depuis son interface. De même, la néobanque veille à limiter ses émissions de CO2 dans le cadre de son activité quotidienne. Helios se revendique comme un compte plus durable, contribuant à protéger le climat.
BNP Paribas, pour mieux connaître son empreinte carbone
Du côté des banques traditionnelles, BNP Paribas a également décidé de s’investir en faveur de l’environnement, en accentuant la prise de conscience de chacun et en mettant en exergue l’impact de nos vies quotidiennes sur le devenir de notre planète. En se basant sur l’étude des dépenses de ses clients, BNP Paribas leur propose d’estimer leur empreinte carbone. Son programme s’appuie sur un partenariat avec la start-up française Greenly, spécialisée dans le calcul de l’empreinte carbone. Pour estimer son impact écologique, il suffit d’activer la fonction « Mon Empreinte Carbonne » de l’application BNP. Les dépenses sont alors catégorisées en fonction de leur incidence écologique. Les données récoltées sont ensuite converties en Kg CO2, afin d’obtenir une estimation précise de leur impact environnemental. À cela, BNP Paribas ajoute quelques bons conseils pour vous aider à consommer mieux et réduire vos émissions de gaz à effet de serre.
Monabanq, l’analyse de son impact sur l’environnement
Suivant cette initiative, Monabanq agit elle aussi dans ce sens. Son programme Green by Monabanq estime également les émissions en dioxyde de carbone en fonction de vos euros dépensés. Son calcul se base quant à lui sur les données publiques de l’Agence de l’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Chaque poste de dépenses est catégorisé, mettant ainsi en exergue les actions effectuées quotidiennement et peu respectueuses de l’environnement. En éveillant les consciences, Monabanq compte bien changer les habitudes de ses clients pour les rendre plus responsables. Tout client de la banque en ligne est libre de souscrire ou non à ce programme. À cela, Monabanq ajoute un questionnaire de 30 secondes permettant d’affiner les calculs de l’empreinte carbone de chacun.
Si vous voulez changer le monde, il est grand temps d’agir. Les banques sont de plus en plus nombreuses à soutenir des initiatives écologiques. Ainsi, il s’agit là d’un moyen d’élargir vos actions quotidiennes déjà mises en place, pour protéger notre planète et penser à l’avenir.