La Banque Postale révèle sa nouvelle signature : « La Banque Postale, Banque et Citoyenne« . Une campagne de communication vient soutenir ce changement. Conçue par l’agence M&C Saatchi.GAD, elle est lancée en teasing dès le 16 janvier en affichage et en presse puis en médias de proximité à partir du 18 janvier.
La mise en œuvre visuelle de la campagne est très classique. On a une impression de déjà vu ! La sobriété, le fond blanc, les vrais clients ou les preuves déclinées sont des éléments déjà utilisés dans des campagnes de concurrents. En revanche, le changement de signature est lui beaucoup plus fort et porteur de sens.
Analysons plus en détail cette signature : Banque et Citoyenne. La juxtaposition de deux termes a priori antinomiques créé de la tension. N’est-ce pas un oxymore ? Est-ce qu’une banque peut-être citoyenne ?
Après les excès de ces dernières années, on le souhaite. C’est d’ailleurs la quête de toutes les banques qui sont à la recherche d’une virginité, veulent montrer leur transparence, leur proximité, leur implication.
Néanmoins la Banque Postale a de nombreux atouts pour revendiquer ce titre de banque citoyenne.
Dans un premier temps, ce slogan est, pour La Banque Postale, une façon d’assumer d’être une banque avec tout ce que cela implique, notamment la nécessité de rentabilité. C’est ensuite la volonté de servir le plus grand nombre sans aucun sectarisme en s’appuyant sur la confiance associée à la marque de la Poste (1ère entreprise en France sur ce critère).
La Banque Postale souhaite réunir le meilleur des 2 mondes : la banque capitaliste, performante et rentable et le service public au sein de la cité dans les bureaux de Poste.
L’adoption de cette signature a aussi des vertus internes. C’est à la fois la traduction d’une réalité de ce qu’est l’entreprise, mais aussi une voie que la banque souhaite poursuivre. Être une banque citoyenne est une injonction de comportement pour ses salariés, le moteur de leur action au quotidien.