Je ne suis pas allé voir le film, mais c’est Hélène qui me transmet un mail enthousiasmant pour me pousser à y aller :
"…par hasard, je suis allé voir ce film (en fait le film que je voulais voir, ne passait pas à cette heure), sans aucune conviction…j’ai choisi celui làje suis reconnaissante au hasard de m’y avoir amenéAl Gore, plutôt que de sonner le tocsin de l’apocalypse, a choisi de faire ce film pour mieux nous faire comprendre, de façon très simple…j’ai compris. Il a décidé d’aller d’individus en individus, familles après familles, sillonner le monde pour persuader les hommes de l’urgente nécessité de débusquer les idées qui font obstacles à la résolutions des problèmes. Ces avertissements doivent être entendus et il faut y répondre. j’ai adoré, nous étions 8 dans la salle (séance de 11 heures du matin)…"
Bon d’accord, je vais y aller même si je suis déjà convaincu que nous vivons au dessus de nos moyens, en tout cas au dessus des moyens que la Terre peut nous offrir.
S’informer, réfléchir, discuter, c’est bien mais ne croyez-vous pas qu’il est maintenant plus que temps de passer vraiment à l’action?
Si vous êtes vraiment motivés pour avancer dans la recherche de solutions au problème du changement climatique (qui n’est pas le seul problème, n’oublions pas la biodiversité qui diminue, les océans qui se vident, l’érosion des terres arables, la pollution de l’eau, de l’air, des sols, etc…), je recherche des partenaires (c’est-à-dire des gens comme vous, si, si !) pour développer une organisation engagée dans cette voie: « O ».
L’idée: les petits gestes dont tout le monde parle sont insuffisants, il est nécessaire de modifier plus en profondeur notre mode de vie, c’est à dire, entre autres, ne plus prendre l’avion, se passer de la voiture le plus souvent possible (le mieux étant de ne pas en acheter), changer ses habitudes alimentaires (moins de viande, de fraises en février, de raisin d’Afrique du Sud), habiter près de son travail et plutôt dans un appartement en ville, et moins consommer en général…
Rien d’impossible, et pourtant ces changements nécessaires sont très difficiles à accepter parce que contraires au fonctionnement actuelle de notre société, basé sur la production (et donc le travail, l’emploi, l’utilité sociale et le statut qui lui sont associés) et la consommation (et donc l’appartenance à un groupe social et la recherche du prestige) de biens et de services, ce qui s’accompagne toujours ou presque de pollutions diverses. Comme nous avons tous besoin de travailler et que nous voulons tous accéder à une certaine reconnaissance sociale, agir efficacement contre le changement climatique est très difficile, nous n’y arriverons pas si nous ne donnons pas de la valeur sociale (de l’estime, de l’admiration, de l’envie) aux conduites à tenir.
Objectif: renverser la vapeur en valorisant socialement ceux qui agissent de manière responsable (c’est à dire qui cherchent à minimiser leur empreinte écologique), essayer d’imaginer un mode de vie durable et accessible à tous et enfin, ce qui rejoint un peu le premier point, inventer d’autres moyens de cohésion et de valorisation sociale que le travail et la consommation, ou alors les orienter vers des activités environnementalement soutenables.
Si vous êtes intéressé, allez faire un tour sur le site suivant:
http://jean.chamel.free.fr/o
et n’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations en écrivant à contactero@gmail.com